Témoignage
Adrien Parenty : « Le Cnam, mon école de la 2e chance »
29 octobre 2014
Adolescent rebelle, puis jeune adulte au parcours chaotique, Adrien Parenty a pris un virage à 180 degrés puis amorcé un beau début de carrière à Londres. Portrait.
« Comment dire… Avant le Cnam, j’étais agent d’entretien chez Carrefour. Aujourd’hui, je suis ingénieur support informatique à Londres ». C’est en ces termes, qu’Adrien résume son début de carrière. Adolescent, indomptable, il est renvoyé de trois collèges, redouble deux classes et échoue deux fois à l’examen du Bac. Il enchaîne alors les petits boulots : éboueur, télé prospecteur, agent d’entretien… L’avenir ne semblait pas lui sourire. Et pourtant. « Se lever le matin pour aller balayer et être méprisé par les clients à longueur de journée, c’était difficile… J’ai eu un déclic et j’ai voulu sortir de ma situation de “sans diplôme”. Mon père avait obtenu un diplôme d’ingénieur Cnam à l’âge de 50 ans et je me suis dit que je pouvais faire la même chose ».
Un diplôme et un emploi
Aussitôt dit, aussitôt fait. A 21 ans, Adrien débute au Cnam une formation d’analyste programmeur de niveau bac+2. En cours du soir et en formation à distance, il obtient ses cinq premières unités d’enseignement (UE). Une entreprise sous-traitante de l’aviation civile l’embauche en tant qu’agent de maîtrise (le mari de la DRH avait fait le Cnam). A 27 ans, il obtient son diplôme mais l’entreprise perd un marché public. Elle est contrainte de licencier des collaborateurs dont Adrien qui décide alors de faire le tour du monde. Pendant un an, avec son sac à dos, il traverse plusieurs continents, découvre d’autres cultures, devient bénévole dans un orphelinat au Cambodge… De retour en France, sa recherche d’emploi reste vaine. « On me prenait pour un cas difficile, alors je suis parti tenter ma chance à Londres ».
Ne pas s’arrêter aux échecs
312 CV et 3 jours plus tard, son parcours atypique séduit et il est embauché en tant qu’ingénieur support informatique chez Easynet, fournisseur de services managés en informatique, dont il n’existe, a priori, pas d’équivalent en France. En parallèle, il poursuit ses études au Cnam, en licence informatique grâce à la formation à distance. « Ce n’est pas toujours facile, il ne faut pas s’arrêter aux échecs et s’accrocher. Les profs nous aident beaucoup. Ils ont une ouverture d’esprit, une forme de respect pour les auditeurs et savent s’intéresser aux personnes atypiques. L’un d’entre eux m’a d’ailleurs réconcilié avec les maths. Il m’a donné des méthodes de travail. Aujourd’hui, je suis plutôt fier du chemin parcouru et j’espère poursuivre ma formation jusqu’au diplôme d’ingénieur. La force du Cnam est de laisser une chance aux personnes qui n’ont pas eu un parcours tout tracé ».
Un diplôme et un emploi
Aussitôt dit, aussitôt fait. A 21 ans, Adrien débute au Cnam une formation d’analyste programmeur de niveau bac+2. En cours du soir et en formation à distance, il obtient ses cinq premières unités d’enseignement (UE). Une entreprise sous-traitante de l’aviation civile l’embauche en tant qu’agent de maîtrise (le mari de la DRH avait fait le Cnam). A 27 ans, il obtient son diplôme mais l’entreprise perd un marché public. Elle est contrainte de licencier des collaborateurs dont Adrien qui décide alors de faire le tour du monde. Pendant un an, avec son sac à dos, il traverse plusieurs continents, découvre d’autres cultures, devient bénévole dans un orphelinat au Cambodge… De retour en France, sa recherche d’emploi reste vaine. « On me prenait pour un cas difficile, alors je suis parti tenter ma chance à Londres ».
Ne pas s’arrêter aux échecs
312 CV et 3 jours plus tard, son parcours atypique séduit et il est embauché en tant qu’ingénieur support informatique chez Easynet, fournisseur de services managés en informatique, dont il n’existe, a priori, pas d’équivalent en France. En parallèle, il poursuit ses études au Cnam, en licence informatique grâce à la formation à distance. « Ce n’est pas toujours facile, il ne faut pas s’arrêter aux échecs et s’accrocher. Les profs nous aident beaucoup. Ils ont une ouverture d’esprit, une forme de respect pour les auditeurs et savent s’intéresser aux personnes atypiques. L’un d’entre eux m’a d’ailleurs réconcilié avec les maths. Il m’a donné des méthodes de travail. Aujourd’hui, je suis plutôt fier du chemin parcouru et j’espère poursuivre ma formation jusqu’au diplôme d’ingénieur. La force du Cnam est de laisser une chance aux personnes qui n’ont pas eu un parcours tout tracé ».