[RH] Le Groupe CISN s’engage dans une démarche de qualité de vie au travail

Après une réorganisation importante incluant transferts de personnels, déménagements, remaniements de services… le groupe immobilier CISN souhaite prévenir d’éventuelles situations de mal-être de collaborateurs. Il engage alors une démarche d’amélioration de la qualité de vie au travail (QVT) mobilisant près de la moitié des 120 salariés.

Explications avec David Neuhaard, directeur juridique et ressources humaines, et Estelle Mercier, assistante de direction générale et RH.


Une politique QVT affirmée attire les talents et les fidélise, engage les salariés professionnellement. Mais elle ne s’arrête pas là. Elle permet aussi de limiter les risques psychosociaux et les risques professionnels.
Le Groupe CISN l’a bien compris. Confronté à une importante réorganisation entraînant des situations potentiellement à risque, il décide de mobiliser ses équipes, accompagné par des consultants du Cnam, et d’actualiser le document unique d’évaluation des risques professionnels.

Une préoccupation quotidienne

Après une phase de cadrage du projet, un diagnostic est réalisé sous forme d’entretiens collectifs avec 4 groupes de salariés représentatifs des différents métiers de l’entreprise. S’en suivent une restitution auprès du comité de pilotage et une communication auprès des salariés. Six groupes de travail sont ensuite mis en place pour identifier les actions à mener.

Près de 90 actions sont alors proposées par les salariés puis regroupées en 10 thématiques par le comité de pilotage. "Toutes les propositions ont été intégrées au plan d’action et sont en cours de déploiement, expliquent les interlocuteurs du service RH. À titre d’exemple, nous avons développé un intranet pour fluidifier la communication interne et faciliter l’information auprès des communautés de métiers. L’accompagnement des salariés en contact avec des clients difficiles est également en cours tout comme celui des managers dans leurs missions (fondamentaux du management, coaching individuel, ateliers thématiques). Plus qu’une démarche ponctuelle, la qualité de vie au travail est devenue une préoccupation centrale, ancrée dans notre quotidien." Une prise en compte nécessaire quand on sait que le mal-être au travail a été évalué à 14 310 € par salarié par an dans le secteur privé en 2020 (source : Mozart Consulting/ APICIL).

Contact : Valéria Reyes-Moreau | 06 01 13 93 67 | v.reyes@cnam-paysdelaloire.fr